Un lieu si imposant pour autant de vide, quelle déception. En arrivant, une vingtaine de voitures sont garées devant le bâtiment, un monde de dingue (en plein confinement), les apprentis urbexeurs qui pètent tout ce qui se trouve sur leur passage (bande de p’tits cons !), un club de kékés et leurs voitures tunées débarque et fait un vacarme d’enfer, sans oublier quelques skwatteurs désespérés de n’être plus seuls pour s’adonner à leurs passe-temps….
Bref, construit vers 1900, ce sanatorium, a servi dernièrement, jusqu’en 2013 exactement, comme lieu d’accueil pour demandeurs d’asile.
Depuis sa désaffectation, l’endroit ne trouve aucun repreneur, sa vétusté et son coût de réhabilitation n’attirent aucun acheteur.
L’exploration est assez rapide, il n’y a strictement plus rien ou si peu de choses qui témoignent de son passé, juste quelques fresques dessinées et des coloriages relatifs à sa période de centre d’accueil, rien de passionnant.
Le lieu est sâle et malheureusement fort vandalisé. On admirera surtout l’extérieur de l’édifice avec son clocher (vidé de son ancienne horloge) situé au milieu du sanatorium.
Le bâtiment est vraiment splendide. On peine à avoir le recul nécessaire pour l’immortaliser en entier, le fish-eye est bienvenu.
Malheureusement et maintenant, le bâtiment a totalement été mis à nu, il ne reste réellement que la carcasse de l’édifice.
Des travaux ont lieu de temps en temps… Pour évacuer les gravas je suppose.
Plusieurs fois incendié, je pense qu’ils ont pris les devants et rasés tout ce qui était susceptible d’encore brûler en dehors de la toiture qui persiste encore. L’odeur qualificative du feu est encore fortement perceptible par endroits.